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現代美術とは、一般的に1945年以降から今日まで生まれた作品を指す。主に造形美学を取り入れた造形美術であり、現代美術は近代美術(1850-1945)の後に続いている。美術館、教育機関、展示会、画廊やサロン等でも同じく定義される。
通常、ポップアートに見られるような1960年代美術を分水嶺とし、これ以降が現代美術である。また、現代美術の位置付けとして2010年7月、イギリス、ロンドンのキングストン大学のPeter Osborne 校長が « Contemporary art is post-conceptual art »[1]についての講演をした。
現代美術とは何か
コンテンポラリーとは、歴史的な観念「現代的な」「今日の」という意味を表す言葉である。
On parle aussi d'art contemporain pour désigner — par convention — l'art des années 1960 et d'après. Le pop art marquerait, de ce fait, une rupture par rapport à l'art moderne[2]. Une autre convention existe, en juillet 2010, le directeur du Centre de Recherches de Philosophie Européenne de l'Université de Kingston à Londres, Peter Osborne donne une conférence à la Fondation Antonio Ratti et lance une polémique en annonçant que "l'Art Contemporain est post-Conceptuel"[1].
En France, l'expression « art contemporain » est aussi utilisée — avec un sens plus restreint — pour désigner les pratiques esthétiques et réalisations d'artistes revendiquant « une avancée dans la progression des avant-gardes[3] » et une transgression des frontières entre les domaines artistiques (dépassant la frontière de ce que le sens commun considère comme étant de l'art, c'est-à-dire les arts plastiques, en expérimentant le théâtre, le cinéma, la vidéo, la littérature…)[4], ou une transgression des [5]. La distinction avec les arts classiques et moderne n'est plus alors effectuée d'après un ou des critères chronologiques mais d'après des critères paradigmatiques.
Qu'est-ce que l'art contemporain ?
[編集]La notion de « contemporanéité » est d’abord une notion historique. Selon cette approche, la période contemporaine commencerait à partir de 1945[6], avec la fin de la Seconde Guerre mondiale et, par commodité, la plupart des études traitent de la période qui débute en 1945 et va jusqu'à aujourd'hui.
vignette|Salle Andy Warhol, Hamburger Bahnhof Museum für Gegenwart, Berlin.
« Contemporanéité » signifie aussi « simultanéité ». Est contemporain ce qui est dans la même période. Le « contemporain » serait donc la manière qui se fait aujourd'hui. Appliquée à l'art, cette notion revêt une spécificité esthétique qui peut devenir polémique, puisque les acteurs n’ont pas la distance nécessaire pour effectivement apprécier les œuvres. La désignation « art contemporain » ne doit donc pas uniquement être prise de façon chronologique, car toutes les productions contemporaines n'appartiennent pas à la démarche contemporaine, ni ne se revendiquent comme telles.
De nouvelles références permettent de définir ce qu'est la méthode contemporaine. Une des premières est la transgression vis-à-vis de l'époque antérieure ; ainsi la notion d'« art contemporain » voudrait affirmer son indépendance non seulement par rapport à la notion d'arts dits « classiques », par rapport aux « beaux-arts » et à ses catégories (peinture, sculpture, etc.), mais aussi par rapport à la notion de manière « moderne ». La manière contemporaine possède donc en elle-même des exclusions. Elle s’inscrit dans la suite de l’« art moderne » et voudrait mettre, en quelque sorte, fin à celle-ci.
De surcroît, l'expression « manière contemporaine » est aujourd'hui utilisée pour des artistes encore vivants et actifs ou pouvant encore l'être, ce qui dans ce cas placerait l'origine de la méthode contemporaine dans les années 1960, avec le pop art, l'art conceptuel, Fluxus, les happenings ou l'art vidéo. C'est avec ces courants artistiques que prendrait fin la période de l'art moderne et la théorie de Clement Greenberg qui la définissait comme la recherche de la spécificité de la technique.
vignette|F.I.U., Joseph Beuys, Diffesa della Natura, 1983 Courtesy Zagreb Museum of Contemporary Art
Dans cette recherche permanente d'une définition de la contemporanéité, la critique d'art et les institutions jouent un rôle important. Ainsi sont généralement exclues de la démarche contemporaine « labellisée » les formes d'art dont les problématiques ne reflètent pas les tendances promues par la critique « contemporaine ».
D'un point de vue géographique, à partir des grandes places artistiques médiatisées, essentiellement occidentales (Paris, Londres, New York), et avec la chute du mur de Berlin, en 1989, puis la montée en puissance de la Chine à cette même époque, la planète de l'art contemporain s'est mondialisée, l'Afrique et l'Amérique latine n'échappant pas à cette progression.
Origines de l'art contemporain
[編集]L'apparition de la photographie a exercé une influence sur de nombreux artistes dès le XIXe siècle, tel que Degas et permis de donner naissance à l'art moderne. L'art n'a plus uniquement pour fonction importante de représenter fidèlement le réel, la photographie est mieux à même de le faire, l'art peut désormais s'essayer à d'autres formes, casser les canons de la beauté, et proposer des expérimentations nouvelles et des idées conceptuelles.
L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne (début XXe siècle), et notamment le désir de sortir l'art des lieux traditionnels et institutionnels. En ce sens, l'art perd peu à peu de sa fonctionnalité représentative. La création contemporaine demeure un miroir pour une réalité baignée des conflits et des prises de pouvoir qu’occasionnent ces attaques contre la rationalité. L'art reflète les crises de la société et demeure le lieu d'expression des valeurs. Les rapports de l’art à l’histoire ne s’évaluent ni qualitativement ni quantitativement, mais ils débouchent sur une conception plus institutionnelle de l'art : collectionneurs, sièges sociaux, galeries, musées, etc. pour s'ouvrir à un plus large public. Cependant, les acteurs de l'art moderne dans leur volonté d'exprimer leur opinion artistique hors des cadres institutionnels pour s'adresser au public, restent liés aux institutions ; leur démarche était de s'opposer à une idéologie (Heartfield envers le nazisme) ou au contraire de participer à la propagation d'une pensée politique.
Malgré la fin des idéologies imposées dans l'art moderne, les artistes actuels reprennent cet héritage à leur compte en exprimant leur engagement profond par rapport aux institutions. Notamment, lorsque leur sensibilité y est perturbée.
Aujourd'hui, l'art contemporain subit le déclin des idéologies du moderne (dans les années 1960, puis à partir de 1990 avec la chute du communisme). Il se fonde sur de nouveaux comportements : renouveau stylistique, brassages artistiques, origines diverses, arts technologiques (accès à la puissance mathématique des ordinateurs et ergonomie des logiciels), mode d'approche de la réalité.
Les technologies ont toujours apporté des outils à l'art. Aujourd'hui, l'artiste s'en sert comme d'un instrument de médiatisation, et en invente de nouveaux. Il se base sur la culture historique, répertoriée; lit, visite, comprend, cherche, se spécialise, focalise son sujet et dépasse ce qui a été fait. Il prend position parfois, se veut démonstratif ou choquant, en tout cas il cherche la médiatisation.
Des « beaux-arts » aux arts plastiques
[編集]vignette|Marcel Duchamp, Ready-Made Urinoir, 1916-17
L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne, et revendique régulièrement la brèche ouverte par Marcel Duchamp, et d'autres qui avaient libéré la pratique de l'art des contraintes classiques de représentation.
La pensée postmoderniste a formulé la plupart des problématiques inhérentes à l'art contemporain, affranchi des courants idéologiques (communisme et capitalisme), sans toutefois empêcher des artistes engagés de critiquer les abus politiques ou idéologiques.
En France, la création des facultés d'arts plastiques constitue une base de contestation de l'enseignement académique des beaux-arts ; des matières autrefois étrangères au champ de l'enseignement de l'art, sociologie, ethnologie, esthétique et autres, orientent la recherche artistique au diapason de ses évolutions récentes.
À la recherche formelle du Beau succèdent des voies de recherche esthétiques nouvelles, dont les plus radicales, art conceptuel, minimalisme, performance, art corporel, modifient durablement la signification et la perception de l'art, qui s'oriente parfois dans des voies à première vue hermétiques aux non-initiés.
Certains courants, tels les nouveaux réalistes, la figuration libre et la trans-avant-garde, ainsi que certains francs-tireurs, ne quittent toutefois pas les médiums classiques, tout en modifiant radicalement leurs démarches créatives.
L'éclatement des types de médium (la peinture est souvent délaissée au profit d'installations, de performances ou autres) et du contenu des œuvres modifie en profondeur les réseaux de médiation d'art ; à de nouvelles galeries s'ajoutent des contextes d'exposition nouveaux et l'apparition de nouveaux médiums de diffusion.
À Paris, le Salon Comparaisons, au Musée d'art moderne de la ville de Paris, constitue dès 1954, le point de rencontre de tous les exposants de ces courants, confrontés, dans le même espace, aux peintres figuratifs et abstraits de la peinture sur chevalet.
L'art contemporain à l'ère de la globalisation
[編集]vignette|Nam June Paik, Superautoroute electronique: U.S.A., Alaska, Hawaii, 1995-96
À partir des années 1980, les arts à forte composante « technologique » font leur apparition, avec l'art vidéo, l'esthétique de la communication, l'art informatique puis, par la suite, l'art numérique, le bio-art, etc. La liste est non exhaustive et suit de très près les avancées de la recherche industrielle.
Dans les années 1990, l'art contemporain occidental a accordé son « label » à de nombreux artistes issus des pays dits « en voie de développement », à peu près absents autrefois. Les paradigmes de la globalisation et la perte des repères spatio-temporels classiques ont valorisé les modes d'approche personnels, ou les composantes biographiques, sociologiques, voire religieuses, sont valorisées au sein des démarches de travail.
La communication liée à l'internet joue un rôle de plus en plus important dans la réception et la médiation de l'art contemporain, en amont des expositions elles-mêmes, qui intègrent de plus en plus les structures de médiation étatiques. Elle donne la place à des « conseillers en art contemporain » (en anglais The Contemporary Art Consultants), qui conseillent gratuitement sur les valeurs à venir. Les changements survenus au sein des pays les plus développés (notamment la part grandissante du tertiaire) ont suscité un besoin de plus en plus généralisé d'art, ce qui ne rend pas la tâche des artistes, crise oblige, plus facile pour autant.
L'art contemporain, souvent obscur et provocant aux yeux du grand public, est considéré bien souvent comme l'émanation d'un art officiel. Il est cependant aujourd'hui bien plus accepté et répandu qu'auparavant ; un déferlement de travaux de qualités inégales le rend déroutant et requiert le plus souvent un investissement personnel de la part du public. (Voir Les théories modernes de l'art)
Cotées sur l'internet, les œuvres d'art contemporain sont aussi une manne financière potentielle, qui n'excluent pas les effets de mode au détriment des travaux réellement originaux.
Entre médium et médiation
[編集]En plus des médiums classiques (peinture à l'huile, pastel, sanguine, bronze, marbre, etc.), l'art contemporain est particulièrement friand de médiums nouveaux, voire de « non médiums ». Notamment, la vocation éphémère ou « en cours » de nombre d'œuvres questionne la notion même de médium, qui devient souvent un simple vecteur de médiation plutôt qu'un support stable. Cela rejoint la mutation des supports d'information entamée dans les années 1980, qui se dématérialisent progressivement au profit d'une logique de « relation » :
- Médiums « tangibles »
- Miroirs (Art & Language Mirror Piece)[7]
- Déchets (Un petit déjeuner de Daniel Spoerri), matériaux divers (béton, terre, sable, etc.)
- Polystyrène, polyuréthanne, silicone, plastique, etc. (expansions de César)
- Objets divers plus ou moins transformés ou dégradés (accumulations d'Arman et de Gérard Deschamps)
- Médiums « intangibles »
- Environnement (notamment pour le Land art, lumière James Turrell)
- Situations hic et nunc (Collectif d'art sociologique)
- Projets en cours (work in progress de Roman Opałka)
- Expérience de presse (Space Media Fred Forest)
- Médiums « technologiques »
- Microfilms (Art & Language)[8]
- Téléfax (Hans Haacke)
- Logiciels informatiques (Art & Language The Cybernetic Art Work that Nobody broke)[9]
- Systèmes mécaniques (Stelarc)
- Gènes vivants (bio-art)
Certains médiums, comme la photographie — qui devient « plasticienne » (Joel-Peter Witkin) — le cinéma — qui devient « expérimental » (série des Cremaster de Matthew Barney) — ont acquis le statut d'art à part entière (au même titre que la peinture, la sculpture ou la musique), et constituent aujourd'hui des catégories autonomes.
La notion d'art multimédia, largement remise en cause aujourd'hui, interroge le statut d'œuvres issues d'installations, de performances souvent mêlées, tels qu'elles sont apparues dans les années 1950.
Limites de l'art et « babélisation »
[編集]La pulsion « provocative » de l'art, si elle est loin d'être morte, n'est plus un sine qua non de la création.
Dans les années 1970, à la suite de mai 68 et des révoltes étudiantes dans le monde, la vertu provocatrice de l'art a été remise au goût du jour, du moins aux yeux du grand public. Le body art et la performance ont notamment mis à mal les limites extrêmes des valeurs tolérées par les sociétés occidentales. Les crucifixions de cadavres d'animaux de Hermann Nitsch, le boudin de Michel Journiac fait à partir de son propre sang, les mises en scène rituelles de Gina Pane, apparaissent toujours comme des provocations à l'encontre de l'ordre établi et visant à déstabiliser le spectateur.
La provocation en art est rarement gratuite, elle met à nu les complexes psychiques en œuvre au sein d'une société ou d'un groupe d'individu donné. Fred Forest avec son Mètre carré artistique et ses fausses publicités dans le journal Le Monde dans ses rubriques des pages économiques, dénonce la spéculation du marché de l'art en en faisant l'amalgame parodique avec le marché de l'immobilier. Hans Haacke, qui au contraire, il faut le noter, participe sans réticence à ce marché, quand il a été invité à représenter l'Allemagne au pavillon allemand de la Biennale de Venise, a cassé les dalles du pavillon pour rappeler l'origine de la fondation du pavillon, sous les nazis. Les exemples abondent en ce sens et invitent le public à essayer de connaître le contenu des œuvres, a priori opaque dans bien des cas.
Le « bon goût » n'existe pas en art contemporain, parce que l'artiste a cessé d'être un simple exécutant d'œuvres commanditées par un mécène, qui définissait son statut avant la Renaissance.
Critiques vis-à-vis de l'art contemporain
[編集]Les cinq extraits ci-dessous résument l'essentiel des critiques formulées à l'égard de l'art dit « contemporain » :
- la vision pamphlétaire de Jean Monneret, qui y voit essentiellement un art d'État soutenu par des fonctionnaires irresponsables dilapidant l'argent du contribuable ;
- l'analyse de Philippe Lejeune, qui va jusqu'au bout de la dialectique des tenants de l'art contemporain en démontrant leur négation de l'idée de Beauté ;
- Fred Forest qui est passé à l'acte pour défendre des convictions proches de celles de Jean Monneret en attaquant l'État devant les tribunaux administratifs.
- Le plasticien Daniel Buren constate la faillite de la pensée dans l'art contemporain d'un art vide de sens.
- Franck Lepage explique en quoi l'art contemporain a été créé par des idéologues capitalistes pour lutter contre l'influence de l'URSS
Jean Monneret
[編集]Dans le catalogue raisonné du Salon des indépendants de 1999, le président du Salon, Jean Monneret, lance un violent pamphlet contre la définition convenue de l'art contemporain, après avoir longuement critiqué les fonctionnaires qui régissent l'enseignement des arts plastiques et le choix des œuvres achetées par l'État et les collectivités locales (p. 51) :
Template:Début citationL'art contemporain ? Tous les artistes vivants font partie de l'art contemporain. Ce sont les artistes qui font l'art. Tous les artistes. Librement !
Or, l'État veut faire croire au public qu'il n'y a qu'un art digne d'intérêt, l'art dit « contemporain », c'est-à-dire l'art d'État. Comme si l'installation, la performance ou l'art inculte – pour peu que la légende qui l'accompagne relève de la logorrhée – soient, à eux seuls, la suite historique, linéaire, indiscutable de la tradition artistique. Il est vrai qu'en art dit « contemporain », moins il y a à voir, plus il y a à dire ! Dans une exposition d'art contemporain, une gaine d'aération, le matériel de secours ou le carrelage des sanitaires se confondent souvent avec les œuvres présentées. La question alors est, où est l'œuvre ? Tant l'harmonie est parfaite entre le contenant et le contenu.
En réalité, l'art d'État emprunte une voie unique qui écarte arbitrairement l'art des meilleurs artistes des salons historiques. La démocratie exigerait que l'État, soucieux de l'argent du contribuable, rendît compte de la réalité contemporaine dans toute sa diversité, sans exclusion…Template:Fin citation
Philippe Lejeune
[編集]Dans le rapport moral de Taylor de juillet 2006 (p. 6 et 7), revue de la fondation du baron Taylor, le vice-président, le peintre et journaliste Philippe Lejeune, distingue la notion de beaux-arts de celle d'art contemporain.
Template:Début citation […] Nous autres, pratiquons un art nommé « la peinture », cette activité était autrefois considérée comme faisant partie des Beaux-Arts […]. Soucieux de modernité, désireux surtout de se débarrasser d'un impératif aussi lourd à porter que la beauté, la querelle des anciens et des modernes que nous vivons consiste tout simplement à supprimer la référence à la beauté. Ne pouvant plus altérer davantage les valeurs traditionnelles de l'art après les expériences de la moitié du siècle dernier, ils se sont avisés, toujours avec la même étiquette apparente, de fournir une marchandise totalement différente. Ils ont eu l'honnêteté, reconnaissons-le, de changer de nom. Les salons contemporains ne sont plus des salons de peinture, ce sont des salons d'art contemporain […].
L'art contemporain expose dans des lieux où on exposait « la peinture », ce qui entretient naturellement une confusion. Mais plutôt que de définir une nouvelle forme d'art, on lui applique les règles d'une autre discipline, comme un joueur, lassé du bridge, adapte les règles de la belote… L'art contemporain refuse toutes règles, excepté celle de l'exclusion. Vous savez qu'un slogan fameux était d'interdire tout interdit. L'art contemporain ne vit que d'ukase. N'importe quoi sauf la représentation […].
L'art contemporain se dit conceptuel, c'est-à-dire que, partant d'un concept, on arrive à procurer une sensation.
Les Beaux-Arts se donnent un tout autre but, ont un programme bien différent. Partant de l'éprouvé, ils le confrontent à la mémoire collective pour arriver précisément à une idée, c'est-à-dire à un élément que l'on peut comparer […].Template:Fin citation
Fred Forest
[編集]Après son procès[10] contre le MNAM (centre Georges-Pompidou), Fred Forest écrit en dernière de couverture de son livre Fonctionnement et dysfonctionnements de l'art contemporain (L'Harmattan, Paris, 2000) :
Template:Début citationCe livre tend à révéler les limites et les contradictions d'un système qui ne peut plus perdurer sous la forme élitaire actuelle au profit d'une poignée de privilégiés, toujours les mêmes, qui bénéficient de la complaisance et de la manne publique. Lutte du pot de terre contre le pot de fer, il s'agit de la description par le menu de mon procès jusqu'en Conseil d'État contre le centre Georges-Pompidou, et à travers lui, contre les institutions publiques de l'art contemporain pour leur refus de transparence sur les acquisitions et leur manquement au respect de la loi de 78 sur la comptabilité publique. Au-delà de l'art, la démarche engagée ici se veut avant tout une démarche citoyenne posant la vraie question de l'utilisation des fonds publics, et celle de la culture dans une démocratie.Template:Fin citation
Daniel Buren
[編集]En septembre 2011, Daniel Buren dans la revue L'Œil constate, au cours d'un long interview[11], l'incapacité, la confusion et la faillite de l'expression « art contemporain » :
Template:Début citationEn règle générale, je dirais que la santé ébouriffante qu'on lui prête — biennales dans le monde entier, foires à tous les tournants et salles de ventes débordées — sont des aspects quelque peu paradoxaux d'un domaine qui, sur le plan de la pensée, est au bord de la faillite. Ce n'est plus un moment de l'histoire, mais la mode au jour le jour. "Contemporain" est un terme complètement dénué de sens, mais c'est l'une des trouvailles les plus performantes jamais trouvées afin d'annihiler dans l'œuf tout ce qu'un artiste pourrait présenter d'un tant soit peu neuf et dérangeant[12]. […]Template:Fin citation
Franck Lepage
[編集]Dans sa conférence gesticulée « Incultures », Franck Lepage explique que le financement de l’art contemporain en Europe est le résultat « de la plus grande campagne de désinformation de l’histoire de la CIA ».
Il continue : l’art contemporain « expulse la question du sens ; il le dit lui-même » et termine en démontrant que ce mouvement ne « s’inscrit pas dans une évolution d’un art précédent, mais a été créé pour répondre à un marché. Il n’est que transgressif, mais pas subversif »
Mouvements artistiques en art contemporain
[編集]L'après-guerre : la transition entre moderne et contemporain
[編集]- Art figuratif : jeune peinture de l'École de Paris, Bernard Buffet, Jean Carzou, Yves Brayer, Maurice Boitel, Pierre-Henry, Daniel du Janerand, Jean-Pierre Alaux, Jean Monneret, Gaston Sébire, Louis Vuillermoz, André Hambourg, Paul Collomb, Émile Frandsen
- Automatisme : Paul-Émile Borduas, Jean-Paul Riopelle, Fernand Leduc, Pierre Gauvreau, Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Jean-Paul Mousseau
- Figuration européenne : Francis Bacon, Alberto Giacometti, René Iché, Marino Marini, Henry Moore, Roger Somville
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Lieux d'exposition
[編集]Grands événements d'art contemporain
[編集]Sites Internet
[編集]- The Contemporary Art Consultants
- Mécénat d'art contemporain, Londres, Genève, New York
- Musée d'Art Moderne (MOMA), New York
- Centre Georges Pompidou, Paris, Metz
Grands musées
[編集]Lieux institutionnels qui ont pour mission de conserver des œuvres, ils achètent de l'art contemporain et montrent les collections ainsi réalisés. Ils réalisent aussi des expositions en empruntant des œuvres à d'autres collections publiques ou privées.
Afrique
[編集]- Algérie :
Amériques
[編集]- Canada :
- États-Unis :
Asie
[編集]- Chine (sites)
- Beijing Museum Of Contemporary Art (MOCA Pékin)
- National Art Museum of China (NAMOC), Pékin
- Today Art Museum], Pékin, 2002
- Shanghai Museum Of Contemporary Art (MOCA Shanghai)
- Zendai Museum of Art, Shanghai, 2005
- Zendai Museum of Art, Shanghai,
- Taipei Fine Arts Museum (TFAM), Taipei
- Square Gallery of Contemporary Art, Nankin
Europe
[編集]- Allemagne :
- Belgique :
- MAC's : musée des arts contemporains, Grand-Hornu, Hornu
- Espagne :
- France :
- Grande-Bretagne :
- Grèce :
- Italie :
- Suisse :
Centres d'art contemporain
[編集]Les centres d'art contemporain ont pour objectif de présenter le travail d'artistes contemporains. Ils se différencient des musées dans le sens où ils ne conservent pas les œuvres qu'ils présentent. De ce fait, ils ne constituent pas de collections. Ils montent des expositions en fonction de leurs choix éditoriaux, propres à chaque lieu, l'objectif étant la diffusion et la promotion de l'art contemporain. On trouve de tels centres de plus ou moins grande importance dans le monde entier.
Afrique
[編集]- Bénin : Le Centre, à Abomey-Calavi
- Cameroun : Bandjoun Station, à Bandjoun et Doual'Art, à Douala
- Congo Bazzaville : Les Ateliers Sahm, à Brazzaville
- Nigéria : Centre for Contemporary Art et Art Twenty One, à Lagos
- Sénégal : Raw Material Company et Kër Thiossane, à Dakar
Amériques
[編集]- Canada : Laboratoire d'Art (Labo), à Toronto
- Équateur : Centre équatorien d'art contemporain
Asie
[編集]- Chine : Ullens Center for Contemporary Art, Pékin
Europe
[編集]- Belgique : Wiels, Bruxelles
- France : Template:Article détaillé
- Suisse : Centre d'art contemporain (Genève)
Les FRAC (France)
[編集]Les FRAC ou fonds régionaux d'art contemporain sont des institutions culturelles, créées en 1981, qui visent à promouvoir l'art contemporain. Leur mission est avant tout de constituer un patrimoine, de soutenir la création et de diffuser largement le fonds constitué en sensibilisant le public aux démarches artistiques contemporaines.
Marché de l'art contemporain
[編集]Prix moyen
[編集]- 1990 : base 100
- 1991 : 120 (plus haut)
- mi-2001 : mini-crise à 49
- 2002 : remontée à 60
- 2003 : 65
- 2004 : 70
- mi-2005 : 75
Part des pays dans le marché mondial
[編集]Chiffres à partir des ventes du 1er octobre 2004 au 30 septembre 2005 : États-Unis 58 %, Royaume-Uni 27 %, France 3 %, Italie 2 %, Allemagne 2 %, autres 8 %
- Évolution de la part de la France : 35 % en 1990, 9 % en 1995, 5 % en 2003, 3 % en 2004
- Évolution de la part du Royaume-Uni : 4 % en 1990, 27 % en 2004
Grandes foires
[編集]thumb|upright=1.5|Pavillon d'Art Basel en 2011.
Les foires d'art contemporain sont le lieu où les grandes galeries présentent à leur clientèle internationale une sélection parmi les artistes qu'elles représentent.
Grandes galeries et marchands
[編集]Grands acheteurs influants la cote des artistes en ventes publiques
[編集]En France
[編集]- État français : 653 œuvres achetées en 2004, hors dons et commandes publiques, 43542 œuvres achetées en 2011; hors dons
- Fonds régionaux français : plus de 18,000 œuvres ont été acquises depuis 1983 réalisées par 3,800 artistes (dont 60 % de Français)
- Grands collectionneurs :
- Laurent Fabius, actionnaire majoritaire de Piasa
- Gilles Fuchs[14]
- François Pinault, propriétaire de Christie's
- Agnès Troublé (Agnès b.)
À l'étranger
[編集]- Grands collectionneurs :
- Charles Saatchi (Grande-Bretagne)
- Marlo Guerry[17] (Suisse), Ares Collection
Bibliographie
[編集]Années 1980
- Jean-Luc Chalumeau, L'art au présent, Paris, Union générale d'édition, coll. « 10/18 », , 335 p. (ISBN 978-2264007308).
Années 1990
- Jean Paul Ameline, Face à l'Histoire : 1933-1996, l'artiste moderne devant l'événement historique, Paris, éditions du Centre Pompidou, , 620 p. (ISBN 978-2858508983).
- Nathalie Heinich, Le Triple Jeu de l'art contemporain, Paris, éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », , 38O p. (ISBN 978-2707316233)
Années 2000
- Fred Forest, Fonctionnement et dysfonctionnements de l'art contemporain : un procès pour l'exemple, Paris, L'Harmattan, , 270 p. (ISBN 9782738495303)
- Alain Quemin, L’Art contemporain international : entre les institutions et le marché, Nîmes, éditions Jacqueline Chambon, , 270 p. (ISBN 978-2877112451)
- Edward Lucie-Smith, Les Mouvements artistiques depuis 1945, Londres, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », , 304 p. (ISBN 978-2878111675)
- (en) Katy Siegel および Mattick Paul, Art Works : Money, Londres, Thames & Hudson, .
- Christine Sourgins, Les Mirages de l’art contemporain, La Table Ronde, coll. « Divers », , 272 p. (ISBN 978-2710327912)
- Florence de Mèredieu, Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne et contemporain, Paris, Larousse, coll. « In extenso », , 723 p. (ISBN 978-2035843210).
- (en) Terry Smith, What Is Contemporary Art?, Chicago, University of Chicago Press, (ISBN 978-0226764313, lire en ligne)
Années 2010
- Pascale Le Thorel-Daviot, Nouveau Dictionnaire des artistes contemporains, Paris, Larousse, coll. « Comprendre et Reconnaitre », (ISBN 978-2035839541).
- Nathalie Heinich, Guerre culturelle et art contemporain : une comparaison franco-américaine, Paris, Hermann, coll. « Hr. Soc. Pensées », , 172 p. (ISBN 978-2070139231)
- Jesus Lorente, Les musées d'art moderne et contemporain : une exploration conceptuelle et historique, Paris, L'Harmattan, , 376 p. (ISBN 978-2296108202).
- Aude de Kerros, L'Art caché : les dissidents de l'art contemporain, des révélations inédites sur l'art actuel, Eyrolles, , 320 p. (ISBN 978-2212557831)
- Étienne Souriau および Anne Souriau (dir.), Vocabulaire d'esthétique, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », , 1472 p. (ISBN 978-2130573692).
- Nathalie Heinich, L'art contemporain exposé aux rejets : études de cas, Fayard, coll. « Pluriel », , 216 p. (ISBN 978-2818502556)
- Aude de Kerros, Sacré Art Contemporain - évêques, inspecteurs et commissaires, éd. Jean Cyrille Godefroy, 2012 ISBN 978 2 86553 233 9
- (en) Richard Meyer, What Was Contemporary Art?, Cambridge, MIT Press, 2013 (ISBN 978-0262135085, lire en ligne)
- Nathalie Heinich, Le paradigme de l'art contemporain : structures d'une révolution artistique, Paris, Gallimard, (ISBN 978-2070139231)
- Aude de Kerros, L'Imposture de l'Art contemporain - Une utopie financière, Eyrolles, 2015.
- Aram Kebabdjian, Les désœuvrés, Le Seuil, 2015, 528 p. (ISBN 9782021286403)
Filmographie
[編集]- 2003 : Série télévisée (6 × 52 minutes) Place à l'art contemporain ! de Jacques Bouzerand et Thierry Spitzer, diffusée sur France 5
Voir aussi
[編集]Articles connexes
[編集]- Otto, émission télévisée consacrée à l'art contemporain
Liens externes
[編集]- La base de données de Regards sur l'art contemporain (1955-2001)
Notes et références
[編集]通常、ポップアートに見られるような1960年代美術を分水嶺とし、これ以降が現代美術である。また、現代美術の位置付けとして2010年7月、イギリス、ロンドンのキングストン大学のPeter Osborne 校長が « Contemporary art is post-conceptual art »[18]についての講演をした。
コンテンポラリーとは、歴史的な観念「現代的な」「今日の」という意味を表す言葉である。
On parle aussi d'art contemporain pour désigner — par convention — l'art des années 1960 et d'après. Le pop art marquerait, de ce fait, une rupture par rapport à l'art moderne[19]. Une autre convention existe, en juillet 2010, le directeur du Centre de Recherches de Philosophie Européenne de l'Université de Kingston à Londres, Peter Osborne donne une conférence à la Fondation Antonio Ratti et lance une polémique en annonçant que "l'Art Contemporain est post-Conceptuel"[18].
En France, l'expression « art contemporain » est aussi utilisée — avec un sens plus restreint — pour désigner les pratiques esthétiques et réalisations d'artistes revendiquant « une avancée dans la progression des avant-gardes[20] » et une transgression des frontières entre les domaines artistiques (dépassant la frontière de ce que le sens commun considère comme étant de l'art, c'est-à-dire les arts plastiques, en expérimentant le théâtre, le cinéma, la vidéo, la littérature…)[21], ou une transgression des [22]. La distinction avec les arts classiques et moderne n'est plus alors effectuée d'après un ou des critères chronologiques mais d'après des critères paradigmatiques.
La notion de « contemporanéité » est d’abord une notion historique. Selon cette approche, la période contemporaine commencerait à partir de 1945[23], avec la fin de la Seconde Guerre mondiale et, par commodité, la plupart des études traitent de la période qui débute en 1945 et va jusqu'à aujourd'hui.
vignette|Salle Andy Warhol, Hamburger Bahnhof Museum für Gegenwart, Berlin.
De nouvelles références permettent de définir ce qu'est la méthode contemporaine. Une des premières est la transgression vis-à-vis de l'époque antérieure ; ainsi la notion d'« art contemporain » voudrait affirmer son indépendance non seulement par rapport à la notion d'arts dits « classiques », par rapport aux « beaux-arts » et à ses catégories (peinture, sculpture, etc.), mais aussi par rapport à la notion de manière « moderne ». La manière contemporaine possède donc en elle-même des exclusions. Elle s’inscrit dans la suite de l’« art moderne » et voudrait mettre, en quelque sorte, fin à celle-ci.
De surcroît, l'expression « manière contemporaine » est aujourd'hui utilisée pour des artistes encore vivants et actifs ou pouvant encore l'être, ce qui dans ce cas placerait l'origine de la méthode contemporaine dans les années 1960, avec le pop art, l'art conceptuel, Fluxus, les happenings ou l'art vidéo. C'est avec ces courants artistiques que prendrait fin la période de l'art moderne et la théorie de Clement Greenberg qui la définissait comme la recherche de la spécificité de la technique.
vignette|F.I.U., Joseph Beuys, Diffesa della Natura, 1983 Courtesy Zagreb Museum of Contemporary Art
L'apparition de la photographie a exercé une influence sur de nombreux artistes dès le XIXe siècle, tel que Degas et permis de donner naissance à l'art moderne. L'art n'a plus uniquement pour fonction importante de représenter fidèlement le réel, la photographie est mieux à même de le faire, l'art peut désormais s'essayer à d'autres formes, casser les canons de la beauté, et proposer des expérimentations nouvelles et des idées conceptuelles.
L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne (début XXe siècle), et notamment le désir de sortir l'art des lieux traditionnels et institutionnels. En ce sens, l'art perd peu à peu de sa fonctionnalité représentative. La création contemporaine demeure un miroir pour une réalité baignée des conflits et des prises de pouvoir qu’occasionnent ces attaques contre la rationalité. L'art reflète les crises de la société et demeure le lieu d'expression des valeurs. Les rapports de l’art à l’histoire ne s’évaluent ni qualitativement ni quantitativement, mais ils débouchent sur une conception plus institutionnelle de l'art : collectionneurs, sièges sociaux, galeries, musées, etc. pour s'ouvrir à un plus large public. Cependant, les acteurs de l'art moderne dans leur volonté d'exprimer leur opinion artistique hors des cadres institutionnels pour s'adresser au public, restent liés aux institutions ; leur démarche était de s'opposer à une idéologie (Heartfield envers le nazisme) ou au contraire de participer à la propagation d'une pensée politique.
vignette|Marcel Duchamp, Ready-Made Urinoir, 1916-17
L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne, et revendique régulièrement la brèche ouverte par Marcel Duchamp, et d'autres qui avaient libéré la pratique de l'art des contraintes classiques de représentation.
La pensée postmoderniste a formulé la plupart des problématiques inhérentes à l'art contemporain, affranchi des courants idéologiques (communisme et capitalisme), sans toutefois empêcher des artistes engagés de critiquer les abus politiques ou idéologiques.
En France, la création des facultés d'arts plastiques constitue une base de contestation de l'enseignement académique des beaux-arts ; des matières autrefois étrangères au champ de l'enseignement de l'art, sociologie, ethnologie, esthétique et autres, orientent la recherche artistique au diapason de ses évolutions récentes.
À la recherche formelle du Beau succèdent des voies de recherche esthétiques nouvelles, dont les plus radicales, art conceptuel, minimalisme, performance, art corporel, modifient durablement la signification et la perception de l'art, qui s'oriente parfois dans des voies à première vue hermétiques aux non-initiés.
Certains courants, tels les nouveaux réalistes, la figuration libre et la trans-avant-garde, ainsi que certains francs-tireurs, ne quittent toutefois pas les médiums classiques, tout en modifiant radicalement leurs démarches créatives.
À Paris, le Salon Comparaisons, au Musée d'art moderne de la ville de Paris, constitue dès 1954, le point de rencontre de tous les exposants de ces courants, confrontés, dans le même espace, aux peintres figuratifs et abstraits de la peinture sur chevalet.
vignette|Nam June Paik, Superautoroute electronique: U.S.A., Alaska, Hawaii, 1995-96
À partir des années 1980, les arts à forte composante « technologique » font leur apparition, avec l'art vidéo, l'esthétique de la communication, l'art informatique puis, par la suite, l'art numérique, le bio-art, etc. La liste est non exhaustive et suit de très près les avancées de la recherche industrielle.
Dans les années 1990, l'art contemporain occidental a accordé son « label » à de nombreux artistes issus des pays dits « en voie de développement », à peu près absents autrefois. Les paradigmes de la globalisation et la perte des repères spatio-temporels classiques ont valorisé les modes d'approche personnels, ou les composantes biographiques, sociologiques, voire religieuses, sont valorisées au sein des démarches de travail.
La communication liée à l'internet joue un rôle de plus en plus important dans la réception et la médiation de l'art contemporain, en amont des expositions elles-mêmes, qui intègrent de plus en plus les structures de médiation étatiques. Elle donne la place à des « conseillers en art contemporain » (en anglais The Contemporary Art Consultants), qui conseillent gratuitement sur les valeurs à venir. Les changements survenus au sein des pays les plus développés (notamment la part grandissante du tertiaire) ont suscité un besoin de plus en plus généralisé d'art, ce qui ne rend pas la tâche des artistes, crise oblige, plus facile pour autant.
L'art contemporain, souvent obscur et provocant aux yeux du grand public, est considéré bien souvent comme l'émanation d'un art officiel. Il est cependant aujourd'hui bien plus accepté et répandu qu'auparavant ; un déferlement de travaux de qualités inégales le rend déroutant et requiert le plus souvent un investissement personnel de la part du public. (Voir Les théories modernes de l'art)
Cotées sur l'internet, les œuvres d'art contemporain sont aussi une manne financière potentielle, qui n'excluent pas les effets de mode au détriment des travaux réellement originaux.
En plus des médiums classiques (peinture à l'huile, pastel, sanguine, bronze, marbre, etc.), l'art contemporain est particulièrement friand de médiums nouveaux, voire de « non médiums ». Notamment, la vocation éphémère ou « en cours » de nombre d'œuvres questionne la notion même de médium, qui devient souvent un simple vecteur de médiation plutôt qu'un support stable. Cela rejoint la mutation des supports d'information entamée dans les années 1980, qui se dématérialisent progressivement au profit d'une logique de « relation » :
- Miroirs (Art & Language Mirror Piece)[24]
- Déchets (Un petit déjeuner de Daniel Spoerri), matériaux divers (béton, terre, sable, etc.)
- Logiciels informatiques (Art & Language The Cybernetic Art Work that Nobody broke)[26]
Certains médiums, comme la photographie — qui devient « plasticienne » (Joel-Peter Witkin) — le cinéma — qui devient « expérimental » (série des Cremaster de Matthew Barney) — ont acquis le statut d'art à part entière (au même titre que la peinture, la sculpture ou la musique), et constituent aujourd'hui des catégories autonomes.
La notion d'art multimédia, largement remise en cause aujourd'hui, interroge le statut d'œuvres issues d'installations, de performances souvent mêlées, tels qu'elles sont apparues dans les années 1950.
La pulsion « provocative » de l'art, si elle est loin d'être morte, n'est plus un sine qua non de la création.
Dans les années 1970, à la suite de mai 68 et des révoltes étudiantes dans le monde, la vertu provocatrice de l'art a été remise au goût du jour, du moins aux yeux du grand public. Le body art et la performance ont notamment mis à mal les limites extrêmes des valeurs tolérées par les sociétés occidentales. Les crucifixions de cadavres d'animaux de Hermann Nitsch, le boudin de Michel Journiac fait à partir de son propre sang, les mises en scène rituelles de Gina Pane, apparaissent toujours comme des provocations à l'encontre de l'ordre établi et visant à déstabiliser le spectateur.
La provocation en art est rarement gratuite, elle met à nu les complexes psychiques en œuvre au sein d'une société ou d'un groupe d'individu donné. Fred Forest avec son Mètre carré artistique et ses fausses publicités dans le journal Le Monde dans ses rubriques des pages économiques, dénonce la spéculation du marché de l'art en en faisant l'amalgame parodique avec le marché de l'immobilier. Hans Haacke, qui au contraire, il faut le noter, participe sans réticence à ce marché, quand il a été invité à représenter l'Allemagne au pavillon allemand de la Biennale de Venise, a cassé les dalles du pavillon pour rappeler l'origine de la fondation du pavillon, sous les nazis. Les exemples abondent en ce sens et invitent le public à essayer de connaître le contenu des œuvres, a priori opaque dans bien des cas.
Le « bon goût » n'existe pas en art contemporain, parce que l'artiste a cessé d'être un simple exécutant d'œuvres commanditées par un mécène, qui définissait son statut avant la Renaissance.
- la vision pamphlétaire de Jean Monneret, qui y voit essentiellement un art d'État soutenu par des fonctionnaires irresponsables dilapidant l'argent du contribuable ;
- l'analyse de Philippe Lejeune, qui va jusqu'au bout de la dialectique des tenants de l'art contemporain en démontrant leur négation de l'idée de Beauté ;
- Fred Forest qui est passé à l'acte pour défendre des convictions proches de celles de Jean Monneret en attaquant l'État devant les tribunaux administratifs.
- Le plasticien Daniel Buren constate la faillite de la pensée dans l'art contemporain d'un art vide de sens.
- Franck Lepage explique en quoi l'art contemporain a été créé par des idéologues capitalistes pour lutter contre l'influence de l'URSS
Dans le catalogue raisonné du Salon des indépendants de 1999, le président du Salon, Jean Monneret, lance un violent pamphlet contre la définition convenue de l'art contemporain, après avoir longuement critiqué les fonctionnaires qui régissent l'enseignement des arts plastiques et le choix des œuvres achetées par l'État et les collectivités locales (p. 51) :
Template:Début citationL'art contemporain ? Tous les artistes vivants font partie de l'art contemporain. Ce sont les artistes qui font l'art. Tous les artistes. Librement !
En réalité, l'art d'État emprunte une voie unique qui écarte arbitrairement l'art des meilleurs artistes des salons historiques. La démocratie exigerait que l'État, soucieux de l'argent du contribuable, rendît compte de la réalité contemporaine dans toute sa diversité, sans exclusion…Template:Fin citation
Dans le rapport moral de Taylor de juillet 2006 (p. 6 et 7), revue de la fondation du baron Taylor, le vice-président, le peintre et journaliste Philippe Lejeune, distingue la notion de beaux-arts de celle d'art contemporain.
Template:Début citation […] Nous autres, pratiquons un art nommé « la peinture », cette activité était autrefois considérée comme faisant partie des Beaux-Arts […]. Soucieux de modernité, désireux surtout de se débarrasser d'un impératif aussi lourd à porter que la beauté, la querelle des anciens et des modernes que nous vivons consiste tout simplement à supprimer la référence à la beauté. Ne pouvant plus altérer davantage les valeurs traditionnelles de l'art après les expériences de la moitié du siècle dernier, ils se sont avisés, toujours avec la même étiquette apparente, de fournir une marchandise totalement différente. Ils ont eu l'honnêteté, reconnaissons-le, de changer de nom. Les salons contemporains ne sont plus des salons de peinture, ce sont des salons d'art contemporain […].
Les Beaux-Arts se donnent un tout autre but, ont un programme bien différent. Partant de l'éprouvé, ils le confrontent à la mémoire collective pour arriver précisément à une idée, c'est-à-dire à un élément que l'on peut comparer […].Template:Fin citation
Après son procès[27] contre le MNAM (centre Georges-Pompidou), Fred Forest écrit en dernière de couverture de son livre Fonctionnement et dysfonctionnements de l'art contemporain (L'Harmattan, Paris, 2000) :
Template:Début citationCe livre tend à révéler les limites et les contradictions d'un système qui ne peut plus perdurer sous la forme élitaire actuelle au profit d'une poignée de privilégiés, toujours les mêmes, qui bénéficient de la complaisance et de la manne publique. Lutte du pot de terre contre le pot de fer, il s'agit de la description par le menu de mon procès jusqu'en Conseil d'État contre le centre Georges-Pompidou, et à travers lui, contre les institutions publiques de l'art contemporain pour leur refus de transparence sur les acquisitions et leur manquement au respect de la loi de 78 sur la comptabilité publique. Au-delà de l'art, la démarche engagée ici se veut avant tout une démarche citoyenne posant la vraie question de l'utilisation des fonds publics, et celle de la culture dans une démocratie.Template:Fin citation
En septembre 2011, Daniel Buren dans la revue L'Œil constate, au cours d'un long interview[28], l'incapacité, la confusion et la faillite de l'expression « art contemporain » :
Template:Début citationEn règle générale, je dirais que la santé ébouriffante qu'on lui prête — biennales dans le monde entier, foires à tous les tournants et salles de ventes débordées — sont des aspects quelque peu paradoxaux d'un domaine qui, sur le plan de la pensée, est au bord de la faillite. Ce n'est plus un moment de l'histoire, mais la mode au jour le jour. "Contemporain" est un terme complètement dénué de sens, mais c'est l'une des trouvailles les plus performantes jamais trouvées afin d'annihiler dans l'œuf tout ce qu'un artiste pourrait présenter d'un tant soit peu neuf et dérangeant[29]. […]Template:Fin citation
L'après-guerre : la transition entre moderne et contemporain
[編集]- Art figuratif : jeune peinture de l'École de Paris, Bernard Buffet, Jean Carzou, Yves Brayer, Maurice Boitel, Pierre-Henry, Daniel du Janerand, Jean-Pierre Alaux, Jean Monneret, Gaston Sébire, Louis Vuillermoz, André Hambourg, Paul Collomb, Émile Frandsen
- Automatisme : Paul-Émile Borduas, Jean-Paul Riopelle, Fernand Leduc, Pierre Gauvreau, Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Jean-Paul Mousseau
- Figuration européenne : Francis Bacon, Alberto Giacometti, René Iché, Marino Marini, Henry Moore, Roger Somville
- Mécénat d'art contemporain, Londres, Genève, New York
- Musée d'Art Moderne (MOMA), New York
- Centre Georges Pompidou, Paris, Metz
- MAC's : musée des arts contemporains, Grand-Hornu, Hornu
- Cameroun : Bandjoun Station, à Bandjoun et Doual'Art, à Douala
- Maroc : Le Cube, à Rabat et le Centre d'Art Contemporain d'Essaouira
- Canada : Laboratoire d'Art (Labo), à Toronto
- Belgique : Wiels, Bruxelles
Les FRAC ou fonds régionaux d'art contemporain sont des institutions culturelles, créées en 1981, qui visent à promouvoir l'art contemporain. Leur mission est avant tout de constituer un patrimoine, de soutenir la création et de diffuser largement le fonds constitué en sensibilisant le public aux démarches artistiques contemporaines.
- 1990 : base 100
- 1991 : 120 (plus haut)
- 2002 : remontée à 60
- 2003 : 65
- 2004 : 70
thumb|upright=1.5|Pavillon d'Art Basel en 2011.
- Fonds régionaux français : plus de 18,000 œuvres ont été acquises depuis 1983 réalisées par 3,800 artistes (dont 60 % de Français)
- Laurent Fabius, actionnaire majoritaire de Piasa
- François Pinault, propriétaire de Christie's
- Agnès Troublé (Agnès b.)
- Charles Saatchi (Grande-Bretagne)
- [[Catégorie:Art contemporain|Jean-Luc Chalumeau, L'art au présent, Paris, Union générale d'édition, coll. « 10/18 », , 335 p. (ISBN 978-2264007308).]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Jean Paul Ameline, Face à l'Histoire : 1933-1996, l'artiste moderne devant l'événement historique, Paris, éditions du Centre Pompidou, , 620 p. (ISBN 978-2858508983).]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Nathalie Heinich, Le Triple Jeu de l'art contemporain, Paris, éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », , 38O p. (ISBN 978-2707316233)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Fred Forest, Fonctionnement et dysfonctionnements de l'art contemporain : un procès pour l'exemple, Paris, L'Harmattan, , 270 p. (ISBN 9782738495303)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Alain Quemin, L’Art contemporain international : entre les institutions et le marché, Nîmes, éditions Jacqueline Chambon, , 270 p. (ISBN 978-2877112451)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Edward Lucie-Smith, Les Mouvements artistiques depuis 1945, Londres, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », , 304 p. (ISBN 978-2878111675)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Christine Sourgins, Les Mirages de l’art contemporain, La Table Ronde, coll. « Divers », , 272 p. (ISBN 978-2710327912)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Florence de Mèredieu, Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne et contemporain, Paris, Larousse, coll. « In extenso », , 723 p. (ISBN 978-2035843210).]]
- [[Catégorie:Art contemporain|(en) Terry Smith, What Is Contemporary Art?, Chicago, University of Chicago Press, (ISBN 978-0226764313, lire en ligne)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Pascale Le Thorel-Daviot, Nouveau Dictionnaire des artistes contemporains, Paris, Larousse, coll. « Comprendre et Reconnaitre », (ISBN 978-2035839541).]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Nathalie Heinich, Guerre culturelle et art contemporain : une comparaison franco-américaine, Paris, Hermann, coll. « Hr. Soc. Pensées », , 172 p. (ISBN 978-2070139231)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Jesus Lorente, Les musées d'art moderne et contemporain : une exploration conceptuelle et historique, Paris, L'Harmattan, , 376 p. (ISBN 978-2296108202).]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Aude de Kerros, L'Art caché : les dissidents de l'art contemporain, des révélations inédites sur l'art actuel, Eyrolles, , 320 p. (ISBN 978-2212557831)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Étienne Souriau および Anne Souriau (dir.), Vocabulaire d'esthétique, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », , 1472 p. (ISBN 978-2130573692).]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Nathalie Heinich, L'art contemporain exposé aux rejets : études de cas, Fayard, coll. « Pluriel », , 216 p. (ISBN 978-2818502556)]]
- Aude de Kerros, Sacré Art Contemporain - évêques, inspecteurs et commissaires, éd. Jean Cyrille Godefroy, 2012 ISBN 978 2 86553 233 9
- [[Catégorie:Art contemporain|(en) Richard Meyer, What Was Contemporary Art?, Cambridge, MIT Press, 2013 (ISBN 978-0262135085, lire en ligne)]]
- [[Catégorie:Art contemporain|Nathalie Heinich, Le paradigme de l'art contemporain : structures d'une révolution artistique, Paris, Gallimard, (ISBN 978-2070139231)]]
- 2003 : Série télévisée (6 × 52 minutes) Place à l'art contemporain ! de Jacques Bouzerand et Thierry Spitzer, diffusée sur France 5
- Otto, émission télévisée consacrée à l'art contemporain
[[Catégorie:Art contemporain|]]
- La base de données de Regards sur l'art contemporain (1955-2001)
- ^ a b "Contemporary art is post-conceptual art" (PDF). Fondazione Ratti (anglais). 2010.
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: Cite webテンプレートでは|access-date=
引数が必須です。 (説明); 不明な引数|urltrad=
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ Catherine Millet, L'art contemporain, Paris, Flammarion, coll. « Dominos » (no 120), , 126 p. (ISBN 978-2-080-35441-9, OCLC 465649632).
- ^ Nathalie Heinich, « L'art contemporain est-il une sociologie ? » p. 63 in Grand Dictionnaire de la philosophie, sous la dir. de Michel Blay, Larousse - CNRS Éditions, 2003.
- ^ Dominique Sagot-Duvauroux, Nathalie Moureau, Le marché de l'art contemporain, 2010, p. 22
- ^ "L'art contemporain n'est-il qu'un discours ?". www.franceculture.fr. 12 March 2014. 2014年9月5日閲覧。
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が空白で指定されています。 (説明) Entretien avec Nathalie Heinich. - ^ 1945 est aussi la date repère utilisée par les sociétés de ventes comme Sotheby's, pour la peinture et la sculpture, même si Christie's considère que la peinture contemporaine commence après 1960 (Christie's utilise une catégorie intermédiaire « Art des années 50 » pour la période 1945-1960).
- ^ "Mirror Piece". MACBA (Anglais). 2014.
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引数が必須です。 (説明); 不明な引数|urltrad=
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ "Art & Language Uncompleted: The Philppe Méaille Collection". DOMUS (Anglais). 2014.
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引数が必須です。 (説明); 不明な引数|urltrad=
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ "Cybernetics and Art in the 60s" (PDF). Responsive landscapes (anglais). 2002.
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引数が必須です。 (説明); 不明な引数|urltrad=
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ Le procès de Fred Forest.
- ^ L'Œil, no 638, Daniel Buren : « Le système dérape », p. 125-129, Paris, 2011.
- ^ Id., p. 129.
- ^ "トップページ(日本語)". 東京都現代美術館|MUSEUM OF CONTEMPORARY ART TOKYO. 2018年3月8日閲覧。
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ Interview de Gilles Fuchs, président de l’ADIAF
- ^ Site de la Fondation d’art contemporain Daniel et Florence Guerlain
- ^ [[{{{1}}}]] - [[ノート:{{{1}}}|ノート]]
- ^ Interview de Marlo Guerry sur les enjeux du mécénat, Le Monde, culture (janvier 2013)
- ^ a b "Contemporary art is post-conceptual art" (PDF). Fondazione Ratti (anglais). 2010.
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引数が必須です。 (説明); 不明な引数|urltrad=
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ Catherine Millet, L'art contemporain, Paris, Flammarion, coll. « Dominos » (no 120), , 126 p. (ISBN 978-2-080-35441-9, OCLC 465649632).
- ^ Nathalie Heinich, « L'art contemporain est-il une sociologie ? » p. 63 in Grand Dictionnaire de la philosophie, sous la dir. de Michel Blay, Larousse - CNRS Éditions, 2003.
- ^ Dominique Sagot-Duvauroux, Nathalie Moureau, Le marché de l'art contemporain, 2010, p. 22
- ^ "L'art contemporain n'est-il qu'un discours ?". www.franceculture.fr. 12 March 2014. 2014年9月5日閲覧。
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- ^ "Mirror Piece". MACBA (Anglais). 2014.
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ "Art & Language Uncompleted: The Philppe Méaille Collection". DOMUS (Anglais). 2014.
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ Le procès de Fred Forest.
- ^ L'Œil, no 638, Daniel Buren : « Le système dérape », p. 125-129, Paris, 2011.
- ^ Id., p. 129.
- ^ "トップページ(日本語)". 東京都現代美術館|MUSEUM OF CONTEMPORARY ART TOKYO. 2018年3月8日閲覧。
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: 不明な引数|urltrad=
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が空白で指定されています。 (説明) - ^ Interview de Gilles Fuchs, président de l’ADIAF
- ^ Site de la Fondation d’art contemporain Daniel et Florence Guerlain
- ^ [[{{{1}}}]] - [[ノート:{{{1}}}|ノート]]
- ^ Interview de Marlo Guerry sur les enjeux du mécénat, Le Monde, culture (janvier 2013)